aies confiance ! [Pv Ellanounette !]

**Nathan Kooks** Animateur

17h 30, réveil difficile. Oui,oui. Je me réveillais à cette heure-ci , et c'était pas d'une sieste ! Mais cependant, j'avais une excuse: la nuit avait été courte. Trop courte. C'est ça , de jouer les Arsène Lupin jusqu'à pas d'heure; à piquer des trucs chez les riches . Malgré le fait que je me plaigne sans cesse, que je râle énormément, ce ''métier'' me plaisait .Eh ouai ! fallait avouer que ... c'était tout de même excitant, trépidant . Cette difficulté à respirer à cause du stress, essayer à tout prix ne pas faire de faux pas ... Et ce petit frisson te parcourant l'échine, cette fierté que tu as quand tu as ENFIN ta récompense ... Tout ce que j'aimais ! Au fond ... toutes ces sensations, c'était un peu les mêmes que ces stars, lorsqu'elles se donnaient en spectacle sur scène ou sur un plateau télé.

Je détenais enfin cet objet que je convoitais tant . Enfin... pas moi , mais mon client . Il fallait malgré tout avouer qu'il m'avait longtemps empêché de dormir, ce maudit vase . Mais ça ne valait pas le MIEN ,d'objet de mes rêves . Le mien m'avait empêché de dormir des jours , des semaines ... même des années ! en fait , cela faisait tellement longtemps que je ne comptais même plus !

Enfin bref ! ce soir là , on m'avait demandé de dérober un vase de la dynastie Ming . Chose que je pensais aisée, pour tout dire . Mais c'était sans compter sur les caméras, les gardes ... et les chiens sur-entraînés ! ah oui ! et aussi, ce ne serait vraiment pas drôle, si je ne parlais pas de ces fameuses vitrines avec des rayons lasers , comme on peut voir dans les films ! il m'en avait fait voir de toutes les couleurs , ce putain de vase .

Je sortais finalement de mon lit, les bras et les jambes endolories . La moindre petite parcelle, le moindre millième de millimètre carré de mon corps me faisait souffrir. Maudit chien . Il fallait qu'il courre vite, celui-ci, c'est ça ? en plus , si ça se trouve ... il avait la rage ! Je regardais longuement la morsure sur mon mollet . C'était pas vraiment beau . Il fallait que je désinfecte, mais ... tout ce que j'avais était ... Je me servis un verre de Whisky et en renversais sur ma blessure, dans le but de désinfecter la chose . C'était décidé, j'allais emmener ce clébard au restau chinois .Ca lui apprendra, de me mordre, et de me faire tomber dans le jardin de son propriétaire! Enfin bref ! on allait pas épiloguer sur un truc si habituel que ça,quand même .

Là, je pris une décision : ce soir , il me fallait du calme ! alors direction le concert d'une gamine plutôt talentueuse : Ella R. Maxell . Je ne savais pas vraiment pourquoi j'y allais, mais je pensais sincèrement pouvoir passer un bon moment, là-bas .

La soirée ressemblait plus à un drame qu’a une comédie. Plongée entre deux sentiments plutôt opposés. Outre le fait que mon concert se passait bien. Les personnes avaient l’air d’apprécié mes chansons, ils chantaient et dansaient dessus, et heureusement sinon j’aurai terminé la soirée à terre. Cependant, j’avais la tête ailleurs. Je venais de recevoir un SMS d’un inconnu qui avait une photo de James en train d’embrasser une fille. Une brune plutôt grande et assez jolie, cependant pas le même style que moi. James en avait peut-être marre de moi.

J’étais au fond du gouffre, je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je faisais. Je marchais sans m’en rendre compte, je chantais sans m’en rendre compte non plus. Les paroles sortaient de je ne sais où, pas de moi réellement. Vous savez quand vous faites quelques choses, des fois vous avez l’impression d’avoir raté un petit moment tellement vous étiez dans vos pensées, dans ces cas-là tous vos moindres gestes viennent de l’inconscient. Les paroles sortaient de mon inconscient. Puis je revins sur « terre » lorsque la chanson fût finit, les applaudissements résonnaient dans ma tête. C’était la fin de ce concert, je n’avais pas vraiment eu l’impression de profiter de cette chance. Mais j’avais au fond de moi apprécié ce moment, être devant un public, les voir s’amuser et aimer ce que je fais. Je remerciai le public puis retourna dans la loge et dans la réalité.

Je rentrai dans la loge et une main s’accrocha à mon épaule. Derrière moi un homme, plutôt bel homme grand et brun. Je me retournai vers lui me demandant ce qu’il me voulait. J’en voulais aux hommes depuis une heure et puis je ne me sentais pas bien, que pouvait-il me vouloir. « Bonjour Monsieur ! » Je ne voulais cependant pas être agressive si s’était un fan je ne voulais pas le décevoir.

**Nathan Kooks** Animateur

Sur scène, la jeune femme semble préoccupée, mais ne dit rien. Elle paraît souffrir, mais en silence, et continue de chanter comme si de rien n'était. Apparemment, personne ne le voit, sauf moi. Peut-être parce que je ne connaissais que trop bien, cette technique consistant à tout garder sous clés, et ne rien dire, juste ... mourir à petit feu, en quelque sorte. Puis vient le jour où tu explose. Mais bon , passons. Si il faut, je me fais des idées, et cette jeune femme va parfaitement bien. C'est vrai quoi, il ne faut pas prendre son cas pour une généralité !

Je continue à profiter du spectacle. Cette fille a une voix ma-gni-fique, envoûtante. De quoi te faire frissonner. Mais elle n'est pas aussi belle que la mienne. C'est vrai, quoi. Faut pas pousser non plus ! Mais quand même : chapeau l'artiste !

Le concert touche déjà à sa fin. La jeune femme salut le public,et, bientôt, la salle se vide en un temps record.D'ailleurs, la voici qui fait de même : elle quitte la salle et part, surement pour rejoindre les coulisses . Il ne reste plus que moi, ici,en fait. Je décide de la suivre, histoire de faire ce qui n'est absolument pas dans ma nature: voir ce qui ne va pas. C'est d'ailleurs bizarre, pour moi, de me dire que je vais vers une fille, non pas pour la draguer et passer la nuit avec elle, mais juste pour ... parler et la réconforter, si besoin est. Pourtant, je sais très bien qu'à ses yeux , je reste un inconnu, qui vient, l'air de rien, vers elle. Jamais elle va me prendre au sérieux !, c'est tout ce que je suis capable de penser, sur le moment.

Je me reprends, et visiblement, la jeune femme ne m'a toujours pas remarqué, puisqu'elle va pour rentrer dans sa loge. Je l'agrippe doucement par l'épaule, au risque de passer pour un dangereux psychopathe

« Bonjour Monsieur ! » me dit-elle, l'air surprise.

"Salut. Moi c'est Nathan. Voilà euh ..." oui, d'accord, c'est un bon début, mais après ? tu vas lui dire quoi ? ''J'ai vu que t'allais pas bien, alors je t'ai suivie jusqu'ici comme un violeur poursuit ses victimes ?" nan . Pas top. Il me restait peu de temps avant qu'elle referme la porte et ne me prenne pour un malade. Je me reprends, et, dans un large sourire : ''félicitations pour ce soir. C'était super ! t'as 5 minutes ?''

Ella R. Maxell a écrit:

Que cet homme me semblait étrange à ce moment précis. Il me faisait presque peur. Mais j’étais à vide de sentiment et je ne sentais même plus ce qui m’arrivait. En temps normal je serai partie, en courant. Cependant aujourd’hui je restai face à lui, sans rien dire. Il se présenta à moi par son prénom, Nathan. Oui bon, c’est bien mignon mais ça ne m’avance pas, pourquoi était-il là ? Je tenais la porte entre les mains prête à la refermer de suite. Mais bizarrement, je ne poussai pas la porte comme-ci je voulais quelque chose de lui. Puis il me félicita pour le concert de ce soir, et me demanda si j’avais cinq minutes. Je réfléchissais un instant pour ne pas faire de connerie. Et si j’acceptai de parler avec lui, que je le laissais rentrer dans ma loge et qu’il essayait de me violer ou de me voler. J’avais juste envie de refermer la porte sur lui. Cependant mon inconscient en décida autrement : « Oui bien sûr. Entrez ! »

Nous entrâmes dans la loge, du moins la pièce qui me servait de loge. L’homme entra avec moi. Je l’invitai à s’asseoir sur une chaise plantait en plein milieu. Je n’avais rien à lui proposer pour boire et je ne savais pas vraiment quoi lui dire, je ne le connaissais pas après tout. Je m’installais sur un tabouret en face d’un miroir, je pris un démaquillant, posai une gouttelette sur le coton et me le passai sur le visage, en particulier sur les yeux. Je me tournai vers l’homme, qui m’observait étrangement. « Vous vouliez me parler ? Après tout je vous laisse rentrer dans ma loge, sans vous connaître et vous ne parlez pas ! Là comme ça, vous ressemblez plus à un psychopathe qu’a un fan. » Dis-je en souriant légèrement et continuant à m’étaler du démaquillant qui ne faisait qu’augmenter le maquillage coulé sur mes joue par mes larmes de désespoir.

**Nathan Kooks** Animateur

Mais qu'est ce que je fais là ? pourquoi je suis pas rentré chez moi, comme tous les autres hein?
Voilà, les questions que je me pose à cet instant précis.
C'est vrai quoi ! après tout, Nathan, tu as des trucs à faire chez toi ! tu peux euh ... par exemple heu... Te défoncer, boire jusqu'à plus savoir ce que tu fais, puis te mettre à faire n'importe quoi, puis tu te réveilleras demain, allongé au sol,une bosse derrière la tête, et ne te souvenant même plus ce que tu as fait de ta soirée, cherchant partout un Doliprane pour ce mal de crâne. Tu te promettras ensuite de ne plus boire, et penseras que la drogue c'est de la merde (tout en te roulant un joint et en te resservant un verre de whisky pour faire passer la cuite de ce soir !) ...

Au final, j'ai bien fait, de rester là.
La jeune femme me dévisage. Elle reste immobile devant moi, comme si elle avait vu un spectre.
Après tout, je la comprends ! elle doit se demander ce que je fais là, ce que je lui veux, pourquoi elle et pourquoi ce soir, et n'avoir qu'une seule envie : appeler la sécurité afin qu'on me vire, de peur que je la viole, ou... que je l'agresse, tout simplement. Et au fond , je la comprends : je suis un inconnu à ses yeux. Alors si elle veut que je parte, je le ferais !
Au bout de quelques interminables secondes, elle me répond finalement : ''Oui bien sûr . Entrez !"

Je la regarde surpris , et pense :''Quoi ? sérieux ? elle appelle pas les flics ?!'' Je soupire soulagé, et , une fois à l'interieur, elle m'invite à m'asseoir.
Je dois l'avouer, je ne sais pas DU TOUT quoi lui dire. La seule chose dont je suis sur pour le moment, c'est que je suis perdu dans mes pensées, l'observant se démaquiller.D'ailleurs, il est très probable que j'aie l'air con.

« Vous vouliez me parler ? Après tout je vous laisse rentrer dans ma loge, sans vous connaître et vous ne parlez pas ! Là comme ça, vous ressemblez plus à un psychopathe qu’a un fan. »

Ah non , finalement , j'ai pas l'air con , mais je ressemble à un tueur ! voila qui est rassurant ! Je me mets à rire, gêné. C'est vrai qu'on dirait un de ces fans malades mentalement, qui suivent l'objet de leurs désirs, pour ensuite leur faire vivre des choses horribles, avant de les découper en rondelles, les mettre morceaux par morceaux dans des sacs plastiques, et les enterrer à côté du chien, sous le chêne, dans le jardin de la maison familiale

Enfin bref ! je me racle la gorge, et balbutie, essayant de trouver un truc à dire :''euh ... Bon , déja , non , Je ne suis pas un psychopathe . Enfin si, mais je ne tue que les soirs de pleine lune , mais apparemment, aujourd'hui, le ciel est couvert. Soyez donc sans crainte !" Je ris nerveusement. Et une blague de merde, une ! je poursuis : ''Sans vouloir vous vexer, je ne suis pas forcement fan de votre musique . Disons que ... je ne connaissais pas vraiment. Et puis il y a eu ce soir. et je tenais à vous féliciter pour votre prestation de ce soir parce que ... wouah !"
Je marque un long silence, et hésite, l'air sérieux . ''euhm .... c'est pas mon genre, de m'occuper des autres et de leur vie, mais ...vous êtes sûre que ça va ?"

J’avais laissé rentrer cet homme, « mais t’es folle ou quoi » pensais-je. Il n’y avait aucune raison censé pour que cet homme veuille rentrer sans avoir derrière la tête une idée bien précise et surement pas très rassurante. Mais moi je l’avais accueilli dans ma loge et dans ma vie. Je me démaquillai tranquillement et lui il ne parlait pas, il me regardait sans rien dire. Je lui fis la remarque tout en lui disant qu’il faisait plutôt psychopathe comme ça. A ce moment-là, l’homme commença à vouloir répondre, il se racla légèrement la gorge avant de parler. Sa première réponse me fût rire : « euh ... Bon, déjà, non, je ne suis pas un psychopathe. Enfin si, mais je ne tue que les soirs de pleine lune, mais apparemment, aujourd'hui, le ciel est couvert. Soyez donc sans crainte ! » Je m’esclaffai de rire, c’était nerveux et c’était sorti « tout seul », je n’avais pas envie de rire aujourd’hui.

L’homme continua à s’exprimer, en me disant qu’il n’était pas fan de ma musique, « hum sympas le mec dis donc, il ne se gêne pas ! » je me retournais vers lui l’air choquée. Lorsqu’il continua sa phrase pour me féliciter pour ce soir. Ce à quoi je ne m’attendais pas, mais ça donnait toujours le morale. J’espérai vraiment que ce soir les personnes ai aussi changé d’avis sur moi, comme cet homme. « Et bien je vous remercie pour ce compliment » Je me retournai vers le miroir pour continuer à me démaquiller. Je n’avais pas trop envie de parler, cette soirée fût désastreuse malgré le concert.

Je souhaitai rentrer chez moi mais cet homme inconnu de nulle part continuer à être là, sans l’être d’ailleurs, vu qu’il ne parlait pas. Heureusement il essayait de parler un minimum, sauf que là j’aurai préféré qu’il se taise, il me demanda si ça allait. « NON, NON, je venais d’apprendre que j’étais cocu mais non ça va t’inquiète ! » Bon il était pour rien, je ne pouvais pas lui répondre comme ça. « Et bien, non ça ne va pas franchement, mais vous ne me connaissez, vous en connaissez même plus que moi sur vous. » Dis-je en commençant à ranger mes affaires…

**Nathan Kooks** Animateur

Cela faisait déjà un moment que je regardais cette fille se démaquiller. Faudrait peut-être que j'arrête, que je ne reste pas figé comme ça ! la pauvre va se demander ce que je fouts là , au bout d'un moment ... si ce n'est pas déjà fait ! Mais voila : le problème , c'est que je n'ai aucune idée de ce que je dois dire, ou faire.

La jeune femme rit nerveusement à ma vanne. En réalité, je me demande si elle n'a pas peur. Ca se comprendrait : regardez ma dégaine, sérieusement ! osez me dire que je ne ressemble pas à un psychopathe fraîchement échappé de sa prison ou de son hôpital psychiatrique ?! En même temps , il suffirait que je fasse attention ! bah oui ! si je disais moins d'âneries, les gens seraient certainement moins inquiets, quand ils me voient arriver, ou même juste quand je leur parle !

C'est simple, pourtant ! je n'ai qu'a faire ce que j'avais décidé de faire à la base : me montrer sympathique envers quelqu'un qui semblait avoir besoin de soutien. Eh voilà. Ma franchise légendaire a frappé. Oui, je viens de lui dire que je n'aime pas sa musique ! bon , heu .... rattrape toi ! dis lui que tu aimes sa musique depuis ce soir ! Yes ! elle n’a pas l’air de m’en vouloir, face à ma maladresse. Je soupire, soulagé.

Maintenant, super Nathan, avec son super pouvoir de gaffe intergalactique, a la bonne idée de demander comment ça va, car NON , elle a pas l’air d’être au plus haut de sa forme… Ce qu’elle confirme d’ailleurs en me répondant par un « Et bien, non ça ne va pas franchement, mais vous ne me connaissez, vous en connaissez même plus que moi sur vous. »

Je m’approche un peu d’elle “Oui, pardon, vous avez raison ! bah … voila. Moi c’est Nathan. 35 ans. Je suis prof de chant, et ça fait quelques mois déjà que j’essaye de reconstruire ma vie ici. C’est parce que je ne connais que trop bien ce regard que j’ai porté moi-même trop longtemps, que je suis là. Alors … même si , a vos yeux, je ne suis qu’un inconnu, je suis là pour vous écouter !” Même si tu es tout le contraire de la crédibilité ! pensais-je

Les nerfs commençaient réellement à monter, j’avais juste envie de mettre un point dans ce mur en face de moi, mais ça ne servirait pas à grand-chose, malheureusement. Et puis ce mec qui était là sans être là, je ne sais pas ce qu’il me voulait mais si c’était pour me parler simplement il n’a pas grande imagination. Je voulais rentrer chez moi là, mais je n’allais pas le virer comme cela.

Je lui demande de m’en dire plus sur lui, pourquoi ne serait-ce qu’à moi de parler et de me confier. Il commence donc à s’approcher de moi et évidemment je n’eu que pour seul réflex de me reculer d’un pas. Il se présentait, âge, profession, prénom, un vrai interrogatoire.
Alors je lui dis ironiquement car évidemment je ne suis pas d’humeur à rire « Au moins je pourrais donner ton nom au flic si tu m’agresses » Je commence à ranger mes affaires dans mon sac pour être prête à partir. Puis il continue à me dire que le regard que j’avais il le connaissait que j’allais mal. Un peu monsieur je sais tout ce genre de réflexion. Je dis énervée, j’en avais juste marre et ça y est la pression était à son maximum : « Bon vu que vous voulez absolument savoir ce qu’il y a, je viens d’apprendre que mon soit disant mari, vient de me tromper avec une grosse brune qui à plutôt l’air d’une pute qu’autre chose. Ca vous va ! Alors à vrai dire je n’ai pas envie d’en parler, un remontant serait plus approprié. Mais vous n’avez sûrement pas ça. Donc maintenant je vais rentrer chez moi si ça ne vous dérange pas ! »

Je décide de m’en aller d’ici, j’en avais marre, le mec qui me servait de mari avait réussi à gâcher cette soirée… que j’attendais depuis une éternité, je me demandais comment aller finir notre mariage ce soir-là.
Sans oublier que nous avions des enfants et qu’on ne pouvait pas faire de conneries comme ça en étant parents.

**Nathan Kooks** Animateur

Plus le temps passe, plus la jeune femme semble en colère, et moi, je me demande si j'ai bien ma place ici. La réponse à cette question, bien entendu, je l'ai ; tant elle est évidente. A la limite, sa famille, ou un ami, voir un amant devraient être là. Mais moi, un membre du public, un simple inconnu -bien intrusif en ce qui concerne la vie privée de cette fille !- J'aurais tout simplement du rentrer chez moi. Surtout qu'en plus, je ne suis vraiment pas le meilleur pour réconforter les gens. Loin de là. Bien souvent, je solde ça avec ces fameuses phrases passe partout et atrocement clichés. Des « faut pas pleurer, ça va s'arranger » ; des « je serais toujours là pour toi, tu peux me parler, je suis là » ou encore des « Je comprends ce que tu ressens » -phrase la plus hypocrite et mensongère au monde, on est bien d'accord hein ? Personne ne peut « exactement savoir ce que tu ressens ». Personne. On à tous notre propre perception, une façon de réagir face a certaines situations, qui nous est propre. Notre propre passé, qui fait que … voilà. On ne réagit pas comme le voisin, qu'on est plus ou moins sensible . Mais la, je m'égare un peu, non ?-

Quand je m'approche, la jeune femme se recule. Je crois qu'elle à peur. Merde ! J'ai quoi comme tête ? Le genre « Marc Dutroux » ou « patron d'entreprise vicieux, pervers et un peu trop dévergondé ; sans le moindre état d'âme lorsqu'il s'agit d'abuser -de toutes les façons possibles et imaginables- de ses employé(e)s » ?! Alors là, NON ! Si j'ai cette gueule, je pars en chirurgie esthétique DIRECT !

En tous cas, ce qui est pratiquement sur, c'est que , pour une raison ou une autre, que ce soit ma tronche ou mes mots, on dirait que je l'agace. Je ne sais pas trop pourquoi, je fais des efforts, pourtant ! D'ailleurs, la voilà qui craque ! Elle me dit d'abord qu'elle en a marre,puis explose, et me balance que son mari la trompe avec, je cite « une grosse brune qui à plutôt l'air d'une pute qu'autre chose », puis termine par un « ça vous va ?! » plutôt lassé. Elle poursuit : « à vrai dire, je n'ai pas envie d'en parler, un remontant serait plus approprié. Mais vous n'avez surement pas ça. Donc maintenant, je vais rentrer chez moi si ça ne vous dérange pas. »

J'affiche un sourire en coin et commence à me rouler un joint « un remontant dites-vous ? J'ai exactement ce qu'il vous faut ! »

J’étais sur le point de partir de ce foutu endroit. Cette soirée devenait insoutenable. Veste en cuir sur le dos, sac Vanessa Bruno violet fermé sur l’épaule. Lorsque je lui soutenais que la seule chose qu’il pouvait faire pour moi sinon partir était de me donner un remontant, il n’attendit pas longtemps pour se rouler un joint. Je m’arrêtai nette devant lui est ses mains qui roulait cet ingrédient si mystérieux et tellement magique.

Ma vie autour de moi s’écroulait, tout ce que j’avais bâtit, mes rêves d’enfance, d’une vie de famille rêvée sans éclats. Je ne voyais plus de solutions, le tunnel était interminable. Mais ce joint semblait pour moi maintenant être la seul échappatoire. Je reposai mes affaires sur le sol gris abimé par le nombre de passage. Je m’installai sur le canapé de la loge. Le jeune homme se mit à côté de moi. « J’vous avoue que vous me faîtes plaisir. Je sais que tout ça n’est peut-être pas une solution à un problème mais j’ai passé une soirée difficile j’ai besoin de me détendre un peu. » Je regardai l’heure celle-ci avancée à vive à l’heure mais personne ne m’attendais ce soir.

L’homme me roula un joint qu’il me donna. Je pris le briquet qu’il me tendait et l’alluma. La fumée commença à parfumer la pièce. Je n’avais pas fumé ça depuis pas mal d’année je crois même que ce n’était que mon deuxième. Après quelques minutes j’allais bizarrement mieux était-ce psychologique ? Non je ne crois pas en tout cas j’étais déjà un peu plus détendu, j’oubliai tout ce qui s’était passé ce soir-là. Je reposai le joint dans un cendrier qui trainait par là. Et là un fou rire me pris. Je ne pus m’arrêter de rire. Ce rire était celui d’un après-blague normalement. L’homme me regardait assez bizarrement, il ne s’avait pas vraiment comment réagir. Après ce fou rire il laissa place un des sanglots. Les joies du joint. Je me collai contre l’homme, mes larmes lui tombait sur son tee-shirt. « Je suis de-soo-so-lée » dis-je en pleurant.

**Nathan Kooks** Animateur

"J'vous avoue que vous me faites plaisir. Je sais que ça n'est peut-être pas la solution à un problème mais j'ai passé une soirée difficile j'ai besoin de me détendre un peu."

Bah voilà !! je savais bien que, sous ses airs de petite fille toute sage, elle prendrait ce joint. C'était courru, combien de fois il m'avait sorti de passes difficiles? En réalité le nombre est incalculable. Et puis ce n'est pas le sujet du moment de toute façon !

Ella s'asseoit sur le canapé, et je la rejoins, roulant un joint pour elle, le mien au bec. Elle le prend, j'allume le mien et prends une taffe dessus "Moui... pas terrible celui là ... ou alors y'a prise lente . Mais en tous cas, ça fait rien du tout !" ou alors, je suis super habitué et ça ne me fait plus rien !
Et j'opte d'ailleurs pour cette option, car la jeune femme est déjà un peu trop haut . Le joint lui fait ce que me feraient une dixaine de joints .

Alors que je la regarde l'air sceptique, elle explose de rire, se tape un fou rire toute seule, se tord dans tous les sens, comme si quelqu'un la chatouillait, ou comme si on lui avait fait la meilleure blague au monde, à savoir, sans aucun doute, cette devinette : "Pourquoi les flamands roses restent sur une patte ?" vous voulez la réponse ? ok. Je vous préviens, elle est puissante : "parce que si il levait les deux il se casserait la figure !" Je vous l'avais dit qu'il y avait de quoi se taper un fou rire, non ? Non , je déconne. En fait elle est nulle à ch*** ! Enfin bref !

La voir dans cet état me fait sourire, on voit tout de suite que c'est son premier joint, son deuxieme peut-être. Mais en tous cas, ce n'est pas une consommatrice régulière. J'adore ce genre de personnes. C'est super marrant de les voir sous les effets de la drogue. Ca peut passer du "Mouahahah c'est la méga teuf ! C'est trololol !" à, tout à coup : * pleures * "BOUHOUHOUUUU ma vie est trop attroce ! J'ai envie de me peeeendre ! " ou du moins, à un truc qui ressemble à ça. Tiens ? Qu'est ce que je disais ! La voila qui fond en larmes dans mes bras , en bafouillant un ''je suis dé-soo-solée'' Je me roule un second joint, et souris,l'air et l'esprit tranquille, en lui disant "c'est bien tu commences à lâcher prise ! Tu vois, c'était pas si dur ! Allez continue, ça vas te faire du bien ..." Et moi, ça me fait bien marrer par la même occasion. je me mets à rire en voyant la tête qu'elle tire, et allume ce second joint, attendant que les effets s'atténuent, ou du moins changent sur elle. Je la préférais clairement euphorique. La, elle commence à m'inquièter un peu, à chialer comme une madeleine...

Contenu sponsorisé