Ambassadeurs de luxe

**Ryan Haggerty** Animateur

Ella et Ryan

Ca fait quelques mois que mon album est sorti, et tous les médias s'accordent à dire que c'est celui de la consécration. Pas besoin de le dire c'est bon, je le sais. Je sais bien que cet album est le meilleur, que je suis le meilleur. C'est bien pour ça que je fais ce métier. Le jour où un mec me passe devant, je prends ma retraite. Heureusement, dans ces conditions, j'ai encore un bon bout de temps pour ranger le micro. 1er des ventes physiques, 1er des ventes virtuelles, ça c'est ce que j'appelle une putain de reconnaissance. Depuis le temps... Je suis même premier des téléchargements illégaux. Raaah bande d'enfoirés de downloaders qui me piquent de l'argent. Enfin bon, je n'ai pas à me plaindre. Je suis plein aux as. Même si je ne chante pas pour l'argent mais pour la passion, c'est toujours mieux d'avoir de l'argent. Maintenant que mon album est sorti et a atteint le sommet des charts, je pense à l'après. La tournée de promo terminée, il faut reprendre le chemin des studios, acheter des stylos, réécrire des textes etc. Et justement, pour la suite, j'ai un petit projet. Pendant une énième soirée de promotion, j'avais rencontré une femme.

Ella Maxwell, comme le café. Je l'ai entendu chanter. Normalement, ce n'est pas vraiment le style avec lequel je collabore. Même si, en passionné de musique, j'aime et écoute tous les genres, je ne collabore qu'avec des rappeurs. Jusqu'à maintenant en tout cas. Car j'avais entendu cette Ella à l'UnderG, ou un truc comme ça, et j'ai remarqué qu'elle avait une très belle voix. J'avais pensé qu'on pouvait faire un truc pas mal avec son timbre et son univers Pop Rock et le mien. Après sa représentation au nouveau studio de notre cher Seattle, j’étais carrément allé la voir pour la féliciter, tout d’abord, et aussi pour lui faire une proposition. Artistique j’entends bien. Parce que je suis bien comblé avec ma petite Laura. Bon, j’avoue, parfois elle est assez spécial, ça c’est clair. Mais on rigole bien ensemble. Elle a toujours le mot pour rire. Pas de routine dans notre couple. Enfin bref. Sur le coup, Ella m’avait répondu qu’elle allait réfléchir à ma proposition. J’ai vraiment l’espoir qu’elle accepte. Tout au fond de moi, je rêve d’un duo de deux artistes montants à Seattle. Promouvoir ma ville, la Ville Reine, je ne souhaite que ça. Je suis né ici, j’ai grandi ici. Je ressens un lien d’attachement très fort avec ma ville.

Dans le même temps, je me suis renseigné sur Ella. Je sais entre autres qu’elle ne vient pas réellement de Seattle, mais plutôt de Chicago. Merci Wikipédia. Mais elle habite quand même depuis assez d’années ici pour bien connaître l’endroit, se sentir chez elle et ainsi promouvoir l’une des plus grandes villes de la côte ouest. La ville Émeraude a besoin d'ambassadeurs. Bien sûr, il y a les Seahawks, l'equipe de foot américain de Seattle, tout nouveaux vainqueurs du Superbowl 2014 qui font de la pub à notre ville, mais c'est quelque chose d'éphémère. L'année prochaine il y aura un nouveau champion et basta, on parlera de celui-là, et les Seahawks passeront aux oubliettes. Alors qu'une chanson, cela porte plus, et au-delà de porter, s'exporte. Si elle venait à marcher, enfin fonctionner plutôt, et qu'elle venait à être diffuser dans le monde entier, je serais fier de nous. Pour être sûr qu'Ella ne m'ait pas oublié, je décidais de l'appeler. Elle m'avait laissé son numéro à la soirée, en me le marquant au feutre noir sur la main. So classe, comme dans les films. Je saisis donc mon portable et compose son numéro que j'avais pris soin d'enregistrer dans mon iPhone. « Allô, Ella ? Normalement, si tu ne m'as pas refilé un faux numéro, c'est bien toi. Je t'appelle au sujet de notre featuring. Tu n'as pas oublié j'espère » ?

fiche crée par © Summers

Ma vie a repris quelques peu son cours. Je suis revenue à la maison avec James et les enfants. Nous reprenons petit à petit le cours des choses. Mais depuis quelques temps quelque chose d’autre est revenu dans ma vie, la musique. En effet depuis que Krystal m’a offert la possibilité de reprendre la musique dans son studio avec Kurt, tout va très vite.
J’ai enregistré quelques chansons, des toutes nouvelles que j’avais commencé à écrire depuis longtemps même lorsque j’avais les idées noires, ou pendant ma grossesse.

Pour pouvoir enregistrer mes titres, Krystal devait organiser des galas pour financer cette album. De plus, ils devaient inaugurer leur beau studio. Pour que tout le monde découvre leur merveilleux talent. Pour cela j’étais l’invitée évènement, je devais chanter lors de cette inauguration. Ils avaient découvert mes nouvelles chansons qui seront sur mon prochain album. Malheureusement j’avais un goût amer pour cette soirée qui ne symbolisait finalement que la tromperie de James. En effet j’avais découvert cela lors de cette soirée croyait moi que je ne l’avais pas vraiment vécu comme je le voulais.

Maintenant que toute cette histoire s’arrangeait petit à petit, je retrouvais les vrais souvenirs de cette soirée et tout redevenait magique. Je m’amusais chez moi à chanter mes chansons à tût tête, d’ailleurs Ethan s’amusait souvent à m’imiter, sale gosse !
Le téléphone sonna dans la journée alors que je ne travaillais pas, j’étais en train de chanter encore et encore, je décrochai le téléphone un peu surprise ne connaissant pas le numéro.

« Allô ?! »

La personne me nomma et ajouta que c’était à propos d’un featuring. Mes yeux s’écarquillèrent. Les souvenirs réapparaissaient, c’était pendant l’inauguration, en effet un homme, qui etait selon mes sources un rappeur très connus et surtout à Seattle m’avait abordé. Il m’avait proposé de faire un featuring. Mais la personne au téléphone ne s’était pas présentée. Et évidemment je n’étais pas certaine que c’était bien lui.

« Bonjour, excusez-moi mais vous ne vous êtes pas présenté. Bon j’ai quand même quelques souvenir, vous êtes rappeur c’est ça. Ecoutez, je suis chez moi nous pouvons nous donner rendez-vous au studio de la dernière fois ? »

**Ryan Haggerty** Animateur

Ella et Ryan

Là, elle remporte le premier échange. Il est vrai que je ne me suis pas présenté. C'est donc tout à son honneur si elle me renvoie dans les cordes après le premier uppercut. Bien fait pour moi. « Huum oui c'est ça, je suis un rappeur. Je m'appelle Ryan Haggerty. Enfin, c'est mon nom de scène. Enfin, dans la vie aussi je m'appelle Ryan Haggerty. BREF ! Oui, je suis rappeur, on s'est parlé à l'inauguration de l'UnderP. On avait dit qu'on se rappellerait pour faire une chanson ensemble. Donc j'en prends l'initiative ». Ella Maxell me dit qu'elle n'est pas opposée à ce projet et que nous pouvons nous donner rendez-vous au studio où nous nous sommes rencontrés.

Je m'habille donc vite fait pour partir en ville. Je fais ça à la wanagain, ainsi je pars de l'appart' avec mon vieux maillot des Supersonics floqué Durant, un jean troué et une casquette des Spurs. Et me voilà partit avec Deaggle, toujours, mon garde du corps imposé. Sur la route, je fais un p'tit caprice à ce dernier pour faire un détour par le Subway parce que j'ai une petite faim... à 15h, oui. Mais que voulez-vous, je suis un homme qui ne compte pas ses calories dépensées pour le bien de ses fans, à leur produire de la musique, écrire des textes... Je laisse mon bodyguard aller m'acheter le sandwich, lequel j'exige avec un supplément fromage et poivrons.

Vous pouvez bien dire que je suis capricieux, et alors ? C'est moi, je suis comme ça. Tu acceptes, tant mieux, tu m'apprécies, c'est génial. Dans le cas contraire... va te faire cuire un œuf, pour rester poli. En tout cas, le sandwich au pain italien tout chaud... un régal ! Puis nous arrivons au studio où la jeune mère (plutôt pas mal d'ailleurs la maman !) nous attend déjà. Je descends de la voiture et m'avance vers elle pour lui serrer la main. « Huuum salut, désolé du retard, tu attends depuis longtemps? » lui dis-je la bouche pleine, pas très poli que je suis. J'essaie de cerner une quelconque moue sur son visage qui me donnerait déjà un avis sur ses pensées.

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Suite à ma remarque, la personne au bout du fil se présenta. Il se prénommait Ryan, Ryan Haggerty et c’était bien le rappeur que j’avais croisé lors de cette fameuse soirée. En effet il avait pour projet de faire un featuring avec moi. Je n’avais pas vraiment eu conscience de cette demande ce soir-là, et si je faisais une erreur. Mais maintenant que j’y réfléchissais cela pourrait être une belle opportunité pour moi. Nous décidions de nous donner rendez-vous au studio pour en discuter.

Je m’habillais tranquillement, prenant une veste noir vernis, avec une chemise voilée et un jean basic. Je pris une paire de talon qui trainée dans le dressing et qui s’accordée parfaitement avec ma chemise. Mon sac à la main je pris la voiture pour m’y rendre je n’avais pas beaucoup de minute de route et je connaissais très bien ce quartier maintenant. En plus de ca Krystal m’avait prêtée les clés pour que je puisse m’enregistrer le midi sans avoir à les déranger. J’arrivai devant le studio et me gara sur le parking privé réservée au studio. J’attendis que la star arrive pour sortir de la voiture. Dans celle-ci j’avais mis le CD de ce rappeur. Plutôt pas mal, mais bien différent de mon style à moi. Justement le mélange ferait surement un beau succès. J’entendis le moteur de voiture, je me retournai et j’apercevais une grosse bagnole. Je sortis de la voiture puis il se présenta à moi et s’excusa du retard. « Il n’y a pas de souci, je n’attends pas depuis longtemps. » Souriais-je.

Je nous fis rentrer dans le studio histoire d’être au calme pour discuter. J’étais stressée par tout ça, la vie n’était pas facile pour moi en ce moment et peut-être que cette offre pourrait m’aider à remonter la pente. Nous entrâmes dans la salle d’enregistrer je lui proposai de s’asseoir sur un des deux fauteuils. « Vous souhaitez boire quelque chose ? » Dis-je en posant ma veste sur le porte mentaux.

**Ryan Haggerty** Animateur

Ella et Ryan

Comme je le disais précédemment, plutôt canon la maman ! Elle doit approcher de la trentaine, je pense. Elle doit avoir à peu près mon âge. Mais elle est sacrément bien foutue en tout cas. Elle a un joli visage, oui, mais surtout de très bons arguments... corporels, si vous voyez de quoi je parle. Enfin là n'est pas la question. Nous sommes là aujourd'hui pour faire honneur à notre chère Seattle et de la faire rayonner au plan national, voire peut-être international, mais nous n'en sommes pas encore là pour le moment. Il faut d'abord que l'on fasse en sorte que nos deux styles, totalement différents, puissent s'accorder afin de produire un son impeccable. Je compte bien sortir une tuerie avec elle. Quelque chose qui marque les gens, quelque chose qui fait que quand ils écouteront notre titre, qu'ils pensent directement à nous et qu'ils nous assimilent aussitôt à la Queen City.

Nous entrons dans le studio par le long couloir avec les disques sur les murs. Théoriquement, je suis censé être déjà venu ici, pour l'inauguration du studio. Sauf que je ne me rappelle absolument de rien ici. J'ai seulement ce désagréable sentiment de déjà vu sans me rappeler le pourquoi du comment. Je me rappelle juste qu'une femme, une brune à moitié gothique, m'avait filé des exta. Sinon, trou noir total, zéro souvenir. Je découvre donc, pour la deuxième fois, la décoration de ce modeste studio. Modeste, certes, mais j'adore ce genre d'endroit, simple, où tu n'as pas la pression des grosses productions derrière qui te poussent au cul pour que tu achèves au plus vite ton titre. Et ça, je n'aime pas du tout. Être pressé dans mon travail, NON. Je travaille A MA VITESSE. Si ce n'est que trois heures dans la journée, et ben tant pis, je rentre à la maison et je fais ce qu'il me plaît.

Enfin bref, Ella nous emmène nous asseoir dans le studio et, avant d'aller attaquer directement l'écriture, on s'installe dans un p'tit coin salon et je trouve un fauteuil qui a l'air super confortable. Je m'y pose, les jambes par dessus l'accoudoir. « Si je veux boire quelque chose ? Oh ouais pourquoi pas ! Huuum y'a de... la limonade ? J'adore ce truc ». En gentleman, c'est normalement à moi de proposer d'aller chercher les boissons, mais comme elle a l'air de déjà connaître les lieux, je la laisse faire. Elle part donc chercher ce que l'on a besoin. En attendant, je réfléchis à ce qu'il pourrait convenir en termes de mélange entre un style pop et un autre rap. Je pense que le duo Rihanna-Eminem peut-être une bonne base dans la mesure où ils ont cartonné. Ella revient à ce moment avec les boissons. "Je pensais justement à notre musique. Je pensais qu'on pourrait s'inspirer de « Love The Way you Lie », non ?"

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Ce mec était un grand malade. Et visiblement la célébrité ne l’avait pas aidée. Cependant j’étais prête à passait outre si celui pouvait me permettre de faire décoller un peu plus ma carrière, peut-être à plus grande échelle. Je le fis rentrer dans le studio de Krystal et Kurt. Je l’invitai à s’asseoir, ce qu’il fit de suite, d’une manière plutôt surprenante d’ailleurs. Il apposait ses jambes sur le dossier de la chaise, comme s’il était chez lui et qu’il avait toujours était là. Bref ce mec avait la grosse tête. Je lui demandai ce qu’il voulait boire, je pensais de l’eau à ce moment-là, ou peut-être un café, mais lui il me répondit…de la limonade. Hum oui évidement, j’étais un peu blasée par lui, et je me demandai surtout ce qu’il allait bientôt me demander d’insolite.

« Je vais essayer de vous trouver ce truc »

Je me retournai de lui pour aller dans la salle ou se trouvait toutes les petites sucreries et autre gourmandises. Je levai les sourcils face au comportement de ce mec. J’ouvris le réfrigérateur pour essayer de dénicher ce que Monsieur voulait. Je pris d’abord le jus d’orange pour moi et en fouillant un peu plus loin, je trouvais une canette qui trainait. Je ne sais pas d’où elle venait celle-là, je n’avais jamais vu de limonade ici. Je la pris sans réfléchir, puis je pris deux verres, un pour moi et un pour lui s’il désirait boire dans un verre. Je retournai dans la salle d’enregistrement. Il était toujours dans la même position en tout cas.

« Tenez, je vous ai apporté un verre si vous le désirez ! » Pour lui parlais-je comme ça, ce n’étais pas le roi d’Angleterre. Mais je ne voulais pas rater une si belle occasion de sortir un single, avec une star en plus. Je me servis un verre en ajoutant :

« Bon nous ne sommes pas là pour parler chiffons, donc vous parliez d’un « featuring », pourriez-vous m’en dire plus ? » dis-je en souriant.

**Ryan Haggerty** Animateur

Ella et Ryan

Heureusement que je ne suis pas en train de mourir de soif, car la limonade met du temps à arriver. Comme je m’ennuie un peu, je me lève de ce fauteuil extra confortable pour aller observer la déco d’un peu plus près. J’en profite notamment pour regarder à travers la vitre les équipements qu’ils ont pour pouvoir enregistrer. Enfin, en rappeur, je n’ai pas besoin de beaucoup de choses. Ma voix me suffit. Mais c’est vrai que, quand j’ai la possibilité de rajouter deux ou trois instruments peu communs derrière, cela ne me déplaît pas. Par exemple, dans ma toute dernière musique, on peut entendre de la trompette. Dans d’autres, j’ai réussi à placer quelques airs de cornemuse ! J’avais kiffé ce moment d’ailleurs ! J’allais détourner mon regard pour aller m’asseoir quand celui-ci croisa un truc trop méga top hyper giga trop cooooooool ! A ce moment je me promets d’en reparler à Ella au moment venu.

Je vais me rasseoir gentiment dans mon confortable fauteuil lorsque cette jolie madame arrive. Elle a trouvé ma limonade et j’en suis heureux. A mon goût, c’est la boisson la plus rafraîchissante. Et elle tombe bien car aujourd’hui est un des rares jours de chaleur en ce printemps. Sinon, Seattle n’est qu’averses sur averses, de la pluie et encore de la pluie. Au passage, je remarque qu’Ella me vouvoie. Ça me fait quand même bizarre, j’ai l’impression d’être vieux alors qu’on a le même âge. « Oh tu sais tu peux me tutoyer. Nous sommes collègues désormais ». Comme elle le dit si bien, nous ne sommes pas là pour parler chiffons. Ceci dit en passant, c’est bien une expression féminine ça ! « Ouais, c’est ça, le featuring ! Comme je le disais, je vois bien un truc comme le duo Eminem/Rihanna, où je pense que c’était bien partagé »

« Après nous pouvons départagé les moments de chants différemment. Rihanna faisait les refrains et Eminem les couplets. Après on peut inverser ça n’a aucune importance ». Je ne souhaite qu’une seule chose : que cette musique cartonne dans notre pays ! Qu’elle explose les charts américains ! « Laisse-moi t’expliquer ce que je veux atteindre avec ce son. Je veux que Seattle resplendisse, que tous les Américains, qu’ils soient Blancs, Blacks, Mexicains, Chinois, Italiens, j’m’en fous, mais je veux juste quand on parle de Ryan Haggerty et Ella Maxell, ils pensent à Seattle, au Needle, aux Seahawks ! Tu vois ? »

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Je lui apporte sa limonade tant attendu, puis il me demande de le tutoyer. Il avait raison nous avions le même âge, il n’était pas supérieur à moi, je n’avais donc pas à le tutoyer « Tu as raison ! Tutoyons-nous ! » Je lui demande de me parler un peu plus de ce featuring. Il m’évoqua le featuring Rihanna/Eminem. Je connaissais plutôt bien cette chanson, elle me plaisait bien à l’époque de sa sortie. Je l’écoutais en boucle et j’avouais la bonne idée de cet homme. Je décidai de m’asseoir à côté de lui, je n’allais pas rester debout toute la journée devant lui.

Il reprit la parole en ajoutant que la manière dont le chant était séparé pouvait être différent de celui de Rihanna/Eminem, en effet dans leur featuring, Rihanna s’occupait des refrains alors qu’Eminem faisait les couplets. Je comptais répondre à cela, donner mon avis sur ces idées mais il me coupa la parole pour m’expliquer ce qu’il voulait de ce titre, au final il voulait que tout le monde puisse l’écouter, homme de toutes les couleurs, de toutes religions, de toute nationalité. A cela je ne pouvais rêver mieux que ça. Ça ferait réellement décoller ou redécoller ma carrière. Je décidai enfin de prendre la parole pour donner un avis.
« Bon alors pour le modèle Rihanna/ Eminem, J’adore ton idée, cette chanson fût un carton dans le monde. Pour le découpage je t’avoue n’avoir aucun avis déçu, le mieux c’était d’essayer tu ne penses pas ? » Je pris une gorgée de boisson histoire de me rafraichir vu qu’il faisait beau à Seattle aujourd’hui.
« Pour ce qui est de ce que tu veux faire de ce titre, je suis à fond avec toi. J’aimerai vraiment que ce titre soit entendu partout et pour tout le monde. Je pense que l’on peut y arriver. »

Enfin je décidai de lui faire visiter un plus le studio, la partie enregistrement, le chœur du studio. Le plus important pour un chanteur ou rappeur. « Puis-je vous faire visiter la partie enregistrement ? Nous allons surement y passer pas mal de temps. » Je me levai du siège, alors qu’il me suivait de très près. J’ouvris la porte capitonnée du studio et nous entrons dans la pièce. « Voilà ! Alors, ça vous plaît, pardon ça te plaît ? » dis-je en souriant.

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Ella et Ryan

Elle semble apprécier mon idée. En même temps, ça ne m’étonne pas vraiment. Mes idées déchirent tout le temps ! Ce n’est pas de ma faute, je suis né comme ça. Né pour briller. Je suis une star, j’ai ça dans le sang. Et si je fais ce métier, c’est pour que le monde le reconnaisse, mon talent. Et quelque chose me dit que ça va bientôt l’être. Mon dernier album a très bien marché et les Etats-Unis me connaissent. Dans le reste du monde, je ne sais pas vraiment, je ne m’en rends pas bien compte. Je n’ai jamais entamé de projet de tournée en Europe, mais je crois que je devrais y penser. Ça peut être pas mal. Enfin bref, en attendant, je dois promouvoir Seattle avec la jolie maman que j’ai en face de moi. Je ne prends pas ce duo à la légère, je ne me dis pas que je vaux mieux que ça, non, car j’ai énormément de respect pour toute la profession. Je ne penserais pas une seule seconde qu’Ella n’est pas à la hauteur de mon talent. Je suis peut-être un p’tit con, et j’assume, mais je ne suis pas irrespectueux.

Je finis ma limonade en moins de deux. Puis Ella nous emmène vers la salle d’enregistrement. Elle est plutôt chouette, les instruments sentent le neuf, on peut voir une bonne batterie qui ne demande qu’à être percutée. C’est d’ailleurs ce que je vais faire en premier. Grâce à mes cours de jeunesses, j’ai appris à jouer un grand nombre d’instruments, et la batterie est mon péché mignon. J’entame directement la musique Highway to Hell d’AC/DC. Quel kiffe. Une fois rassasié, je repose les baguettes et sourie à Ella. « Ce studio m’a l’air pas mal, je dois l’avouer. En tout cas, pour en revenir à tout à l’heure, sache que je suis heureux que tu partages mes idées sur les « races ». Je ne supporte pas la montée des extrêmes dans le monde. J’ai été élevé dans la tolérance la plus parfaite et ça me fait mal de voir la côte des extrémistes grimper ». Pourquoi est-ce que je lui raconte tout ça ? Je ne sais même pas. Je la connais depuis quoi, vingt minutes ? « Je sens qu’on va faire de grandes choses toi et moi » !

Puis je me dirige vers l’instrument que j’ai repéré quand elle était partie chercher la limonade. « Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je rajouterai bien un peu d’harmonica dans cette chanson » !

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Je décide de lui faire visiter la partie enregistrement avec tous les instruments, les micros etc…Il s’asseyait auprès de la batterie et commençait à jouer de cet instrument, particulièrement bien d’ailleurs. Lorsqu’il s’arrêta je l’applaudissais. « Bravo vous jouaient bien de votre instrument. » Je souris et rigolai l’espace d’une seconde après cette remarque, mes pensées s’étaient égarée le temps d’un instant, j’espérai qu’il ne l’avait pas remarqué.
Cependant il ne fit aucune réflexion et complimentai ce studio. C’est vrai que ce studio était quand même particulièrement bien équipé et bien agencé. Puis il m’avouait qu’il était content que nos idées soient semblables, la montée des extrêmes nous exaspérait tous les deux, nous allions bien nous entendre. « Nous pourrions mettre nos idées dans cette chanson. » Dis-je en souriant posant mon verre sur une des tables du studio, je décidai même de m’asseoir sur une chaise il avait encore beaucoup de chose à me dire visiblement.

Puis il prit un instrument assez original et me proposa de le placer dans la chanson : « Un Harmonica ?? Original, pourquoi pas ça peut être une bonne idée. » Je pris cet instrument dans mes mains et commence à en jouait, cela ne sonnait pas très bien mais je rigolais. « Bon et si nous parlions de cette chanson. As-tu des idées à me soumettre à par cet instrument qui va faire fureur à Seattle. » Je sortis une feuille que j’avais cachée dans ma poche depuis le début du rendez-vous. Cette feuille s’était plusieurs chansons que j’avais écrites il y a quelques semaines. Je les avais gardée sans vraiment savoir si j’allais les utilisées, j’attendais sa réponse avant de lui montrait je ne voulais pas imposée une seule idée. Nous avions tous les deux du talent, mais lui il avait la notoriété que j’avais un peu perdu par ma grossesse et ma maladie, ma démotivation etc… Et c’était grâce à lui que je pouvais changer ça donc c’était à lui de prendre les plus grosses décisions.

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Ella et Ryan

Je commence à m’agacer et lève les yeux au ciel, exaspéré. « Tu n’arrives pas à me tutoyer on dirait, qu’est-ce qui te gêne » demandai-je, d’une voix cependant calme car je ne veux pas me montrer chiant envers elle. C’est vrai quoi, on fait le même métier, on a le même âge, et puis par-dessus tout, je déteste qu’on me tutoie. J’ai l’impression d’être vieux, ringard, démodé, has-been. Beuuurk, dégoutant tous ces mots à la con ! En tout cas, je décide de retenir le compliment sur mon instrument. Si je n’étais pas tout récemment en couple, j’aurais été tenté de lui prouver qu’elle a bien raison, que je le maitrise parfaitement bien. Ben quoi ? Elle est plutôt canon la maman (oui, je sais qu’elle est tout récemment maman, pour la seconde fois, moi aussi je lis la presse à pipos… euh à people pardon) !

Pour l’harmonica, j’envisage déjà ce que je veux en faire. Seattle étant sur la côte ouest, comment ne pas évoquer le passé de western, là où tout s’est construit ? Un p’tit morceau d’harmonica me semble plutôt adapté. « Sinon, pour le moment je n’ai pas vraiment d’autre idée. Et puis je pense qu’il faut pas tout mettre dans la même chanson, il faut une certaine harmonie. On va pas tout balancer en même temps, tu vois ce que je veux dire ? Genre on vas pas mettre harmonica + cornemuse + saxophone + djembé + tuba + casseroles. Enfin, c’est mon avis, après j’attends de voir le tiens ». Je suis persuadé que mon idée est la meilleure, mais je peux me tromper… Enfin, non, je peux pas , évidemment. J’ai toujours des idées de génie. C’est comme ça, c’est tout. La nature est tellement bien faite quand même…

En tout cas, pour ce single, je vois les choses en grand ! Strass, paillettes, bijoux, tout pour en foutre plein les yeux à tous les USA pour leur montrer que la meilleure, c’est SEATTLE ! THIS FUCKING SEATTLE ! Ma ville, mon inspiration. C’est en parcourant ma ville que je peux écrire mes chansons. Je regarde ce qu’il se passe à chaque coin de rue, je tends une oreille commère pour capter des conversations, et tout, et tout. « Ces derniers mois, les montées du racisme et de la pauvreté m’ont frappé. J’ai l’impression qu’il y a de plus en plus d’agression raciale, plus de clochard dans les rues, sous des cartons. Est-ce que, parce que tes ancêtres, au 19ème siècle, ont quitté l’Afrique pour la Côte Est Américaine pour avoir une vie meilleure, tu es un étranger ? Non ! Il n’y a pas d’étranger. Ca n’existe pas. Pourquoi le blanc aurait-il plus le droit de se balader librement dans Seattle que l’Africain qui a toujours vécu ici. Son arrière-arrière-arrière-arrière était Kényan, et alors ? Le monde est à tout le monde, merde ».

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Ca y est ! La star se réveillai, maintenant il fallait absolument que je le tutoie. « Et si je n’en avais pas envie, après tout » Puis il me demanda ce qui me gênait. Je réfléchissais longuement, je n’en savais pas grand-chose après tout c’est vrai pourquoi ne le tutoyais-je pas. Je décidai de faire un effort pour ne pas réveiller plus, la bête. « On a peut-être le même âge, on fait peut-être le même métier, mais je ne pense pas avoir la même notoriété que vous, pardon, que toi. Promis je vais faire un effort, pour TOI » dis-je en souriant sur ma chaise en cuir vieillit par le temps.

Le jeune homme me regardait bizarrement, de la tête aux pieds, comme s’il était mort de faim, ou de sexe. En tout cas s’il pouvait éviter de me regarder comme ça, cela serait très sympathique. Nous étions toujours avec notre harmonica trouver dans un coin de ce studio, qui renferme une multitude de secret. Son idée était bonne et le morceau serait reconnaissable entre tous ces tubes beaucoup plus « vendeurs » que « rythmé ». Tous ces tubes qui passe à la radio et qui se ressemble à la moindre notes, mais ce qui compte c’est que ce tube soit écouter par tous et aimer par tous. L’originalité du tube ne compte pas ou plus et c’est bien dommage. Ce que je veux pour ce titre c’est qu’il arrive à parler à des gens, qu’il soit reconnaissable par tous dès la première note. Je lui demandai donc s’il n’avait pas d’autre idées mais il fit une réponse très intelligente, en effet il conseilla de ne pas tout mettre dans la même chanson. Il me demanda si j’avais d’autres idées, mais en ce moment je n’avais pas du tout la tête à trouver des idées pour des chansons, sauf si je devais écrire mon histoire avec James, là, il y aurait des choses à dires. « Non pas d’idées mais évidemment mon bloc note me reste collé à tout moment » dis-je en montrant le bloc note que j’avais sur le bureau de commande.

Il avait de sacrées idées pour ce single, bizarrement opposé. Il voyait quelque chose de grand, de magnifique, de brillant pleins de strass. Mais il avait aussi un discours réformiste, quelqu’un qui veut changer les choses, dans ce monde qui ressemblerait plus à un jeu vidéo ou à un cimetière géant rempli de haine et d’inégalité. Cela pouvait être très intéressant d’explorer cette idée. « Ne penses-tu pas que nous pouvons porter notre chanson sur un sujet poignant qui va marquer les esprits, tout en gardant strass et paillette pour briller aux États-Unis. » Dis-je en reprenant mon verre dans des mains tremblantes de stress.

**Ryan Haggerty** Animateur

Ella et Ryan

Elle est vraiment incorrigible. Elle a du mal à me tutoyer soi-disant par complexe. Apparemment, j’ai une plus grande carrière qu’elle, je suis populaire et tout ça et tout ça. Et alors ? C’est pas pour ça qu’on n’est pas égaux. Enfin bon, elle fait ce qu’elle veut, si elle n’y arrive pas, tant pis. Vaut mieux se concentrer sur le plus important : la musique. D’abord : organiser nos idées. Car je sens que ça peut partir dans tous les sens avec nous. On peut pas se permettre de parler de tout, sinon la chanson ferait beaucoup plus que quatre minutes. Et faire une chanson longue pour que les gens changent après cinq minutes, ça sert à rien. Il faut frapper fort, et surtout bien. « Bon, je te propose de commencer à écrire, si tu es prête. En tout cas moi j’peux commencer, c’est bon ».

Je me lève d’un bond, saute sur le fauteuil pour passer par-dessus. Oui, j’aurai pu tout simplement me lever et marcher tranquillement, mais non, c’est pas moi. Pourquoi faire simple alors je peux me compliquer la vie ? Huuuum, c’est pas super logique ce que je viens de dire en fait… Enfin bon, j’aime me distinguer, c’est tout ce qui compte. Je vais chercher une feuille et un stylo, retourne me rasseoir, et fixe Ella. « Alors, la première phrase. Toujours la plus difficile pas vrai » ? Je réfléchis, me mettant les mains sur les tempes. Je ferme les yeux et réfléchis. Qu’est-ce qui ferait un bon début… Vraiment pas facile. Où commencer quand on veut parler de ce qui ne va pas dans le monde… Il y a tellement de choses. Quel aspect décrire en premier… Je pense aussitôt à la guerre, tellement d’actualité en ce moment…

Que penses-tu de : « La paix n'est pas un exploit, mais une responsabilité »… ?

Wouah, alors ça, je ne sais pas d'où elle vient, mais elle doit venir de très loin. Mais soyons franc, elle ne vient pas de moi, malheureusement. Je l'ai entendu dans un film il y a pas longtemps, mais je ne me rappelle plus lequel exactement. En tout cas, elle m'a frappé, et je pense qu'elle vaut le coup d'être reprise. J'attends juste d'avoir l'avis de ma collègue.

Nous parlâmes alors des instruments. Lui avait la solution toute trouvé comme d’habitude. Je pourrais jouer de la guitare, enfin seulement si ce n’était finalement pas une autre personne qui jouait derrière et que je faisais semblant. Je me mis d’ailleurs à rire à cœur après ses mots et dire que ça faisait longtemps. Puis il ajouta que lui pourrait jouer de la batterie. « Et bien je sais jouer de la guitare sans quelqu’un derrière moi, ne t’inquiète pas pour ça. Tu joueras de la batterie enfin peut-être pas tout le temps il faut que tu sois à côté de moi pas au fond de la scène. Et pour le reste et bien il y a tes musiciens mais aussi ceux avec qui j’ai déjà joué et auxquels j’ai gardé contact ! » Bon les instruments s’était visiblement réglés et tant mieux. « Parfait, je vais les contactés ! Maintenant retour aux paroles. »

Nous continuâmes les paroles de la chanson et ça allait particulièrement vite. Tout cela se faisait avec rigolade et bonne humeur et ça s’était encore mieux. Le refrain était presque celée déjà j’imaginai cette chanson avec les instruments derrière. Je m’imaginai même l’entendre à la radio. Mais les minutes avancés et les heures s’écoulées et nous commencions à avoir faim. J’eu le malheur de le dire à Ryan qui sauta de joie pour un… « KEBAB » hum super pour les kilos. Mais c’était jour de fête ce n’était pas tous les jours que nous écrivons une chanson qui fera notre succès. Et puis j’adorais les Kebab s’était un de mes plats « non diététiques » préférés.
« Bon ok pour un Kebab ! On le commande ou on mange sur place ! » Etant une star il avait surement ses envies, ou plutôt ses caprices, je ne voulais pas le brusquer !

**Ryan Haggerty** Animateur

Ambassadeurs de luxe

Seattle est la plus belle des villes...

La première phrase arrive finalement pas si tard que ça. Je pensais y mettre plus de temps, mais tant mieux si on l’a trouvé. En plus, elle plaît à Ella, donc c’est déjà une bonne chose de faite. On n’a pas besoin d’y revenir et on peut continuer la suite. Enfin, non, pas vraiment en fait, un autre problème se cache derrière le premier forcément. « Les instruments, ouais… On aurait dû commencer par ça. Pour savoir quelles paroles y associer. Car les paroles dépendent du rythme et de l’accompagnement. Enfin, c’est juste mon avis. Ben écoute, il me semble que tu es plutôt doué à la guitare, d’après ce que j’ai entendu. Sauf bien sûr si tu fais semblant de jouer et que c’est quelqu’un d’autre derrière qui fait les notes à ta place. Moi, je peux prendre la batterie, pas de problème. Ou une trompète, ou un saxo. Peu importe. Par contre à part mes musiciens, j’en connais pas d’autre ».

Bon, pour les instruments, je considère que la question est réglée. Maintenant, on peut se concentrer sur les paroles. On verra plus tard pour la mélodie. L’écriture de la suite se fait plutôt rapidement, car Ella a de bonnes idées, je dois le reconnaître. Et comme j’en ai de très bonnes aussi, le texte déroule tout seul ensuite. On parle des inégalités entre les races, sexes, richesses, religions etc. Je suis satisfait du résultat, content de voir que la chanteuse partage les mêmes idées que moi et pense à peu près la même chose. Notre message de paix prend forme petit à petit et est vite achevé. J’espère que le texte sensibilisera plus. J’espère aussi que les Américains verront Seattle comme une ville ouverte, accueillante et qui prône l’égalité. J’ai aussi réussi à vanter la beauté de la baie, du Needle, et des quartiers artistiques.

Bref, je suis fier de moi. Enfin, de nous.

Elle m'annonce qu'elle a faim. a tombe bien, moi aussi. "Ouaiiiiis, mangeons ! KEBAAAAAAAAAAAAAAAAAB !!!!

fiche par century sex.

Nous parlâmes alors des instruments. Lui avait la solution toute trouvé comme d’habitude. Je pourrais jouer de la guitare, enfin seulement si ce n’était finalement pas une autre personne qui jouait derrière et que je faisais semblant. Je me mis d’ailleurs à rire à cœur après ses mots et dire que ça faisait longtemps. Puis il ajouta que lui pourrait jouer de la batterie. « Et bien je sais jouer de la guitare sans quelqu’un derrière moi, ne t’inquiète pas pour ça. Tu joueras de la batterie enfin peut-être pas tout le temps il faut que tu sois à côté de moi pas au fond de la scène. Et pour le reste et bien il y a tes musiciens mais aussi ceux avec qui j’ai déjà joué et auxquels j’ai gardé contact ! » Bon les instruments s’était visiblement réglés et tant mieux. « Parfait, je vais les contactés ! Maintenant retour aux paroles. »

Nous continuâmes les paroles de la chanson et ça allait particulièrement vite. Tout cela se faisait avec rigolade et bonne humeur et ça s’était encore mieux. Le refrain était presque celée déjà j’imaginai cette chanson avec les instruments derrière. Je m’imaginai même l’entendre à la radio. Mais les minutes avancés et les heures s’écoulées et nous commencions à avoir faim. J’eu le malheur de le dire à Ryan qui sauta de joie pour un… « KEBAB » hum super pour les kilos. Mais c’était jour de fête ce n’était pas tous les jours que nous écrivons une chanson qui fera notre succès. Et puis j’adorais les Kebab s’était un de mes plats « non diététiques » préférés.
« Bon ok pour un Kebab ! On le commande ou on mange sur place ! » Etant une star il avait surement ses envies, ou plutôt ses caprices, je ne voulais pas le brusquer !

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