Les examens viennent de se terminer, les étudiants sont donc tous enclin à faire la fête, à s'amuser, à se libérer l'esprit ! Les parents soufflent enfin, de voir leur progéniture loin de tout le stress de la fin d'année scolaire. Et pour les autres, c'est tout simplement l'été, les vacances, le moment des amours, ceux qui ne durent qu'un temps ! Vous voyez énormément de demoiselles se hâter dans les centres de bronzages ou encore dans les salles de sport. Et oui, pour certaines se mettre en maillot de bain sur la plage relève du travail acharné. N'oublions pas non plus ces messieurs qui se pressent, faisant footing sur la jetée ou encore, se précipitant eux dans les agences de voyage pour préparer ces deux mois à venir !

Mais à Seattle, le mois de juillet est également synonyme de musique et d'amusement entre voisins. Et oui, les Seattleites profitent de la fête des voisins pour donner vie à un festival immense, embuant toutes les rues de la ville. Des petits concerts sont donnés dans tous les quartiers de la ville, des brocantes musicales sont organisées près du vieux troll à Fremont, sans oublier les bars qui sont bondés de jeunes en manque d'action. Alors, vous voulez faire partie de la fête, n'hésitez pas amuser vous !

Alors que la fête bat son plein, que les gens s'amusent comme des fous ou boivent à ne plus savoir où ils se trouvent, un homme se faufile parmi cette foule dense et compacte. Personne ne le remarque pourtant, il va changer leur vie entière. Ce jeune homme, blond aux cheveux très longs, de corpulence très mince, au visage très claire à une capuche sur la tête. Un sweater noir et un jeans de couleur bleue claire. Il passe inaperçu! Et c'est peut-être une erreur que de ne pas le voir. Il fini par arriver vers la grande scène où se trouve Jack Black et Sean Coleman en train de danser, de faire un numéro endiablé tous les deux. Et là, il se place sur un coin de la scène, un peu dans l'ombre, puis pose son sac qui semble rempli. Il s'agenouille devant celui-ci pour l'ouvrir. Quelques personnes l'ont vu faire ces quelques gestes peut être trop banals. Donc personne n'a bougé, personne n'a bronché, ni appelé la sécurité. Là, toujours sans montrer son visage, voyant juste une de ses longues mèches blondes tombée de sa belle chevelure, passer la capuche, il sort une arme automatique et se met à tirer dans la foule. C'est le drame!

La foule se disperse en courant, se bousculant, faisant tomber certaines personnes. C'est la folie! Je crois, vu l'histoire de cette ville magnifique, que jamais un tel drame ne s'y est produit. Le type vient déjà de toucher trois personnes qu'il continue à faire un véritable carnage. Mais il n'en a pas fini, car il sort de son sac, deux autres armes... Il descend alors de la scène et tire au hasard. Enfants, adolescents, hommes, femmes, il ne fait pas de distinction, ni de race, ni d'âge. Les gens se cachent où ils peuvent, certains ont même le courage de filmer avec leur gsm ce qui se passe autour d'eux. Le jeune homme continue, tire encore et encore jusqu'à ne plus avoir de balles et là, encore, ce n'est pas la fin malheureusement. C'est armé d'une arme blanche qu'il commence à faire des dégâts, il s'attaque au plus faible bien sûr! Jusqu'à ce que...

Flash spécial : le tireur fou a été abattu !

Ce matin, aux alentours de 11h35, à l'aéroport Tacoma de Seattle, celui que nous surnommions le tireur fou a été appréhendé. Un agent du FBI, nommée Audrey Parker, lui a parlé, a tenté de le raisonner pour qu'il se livre et soit jugé pour les crimes atroces qu'il a commis. Mais aussi, car il était en possession d'une arme automatique et qu'il menaçait la vie des gens aux alentour. Malheureusement, pour les familles des victimes et pour leurs proches, pour tous ceux qui désiraient des réponses, Matthias Evrard est décédé sur les coups de midi d'une balle dans la poitrine. Et cela après avoir blessé grièvement l'agent du FBI avec qui il négociait depuis presque une heure. L'horreur prend donc fin au bout de quatre mois de suspens et de peur.

Matthias Evrard n'était pas connu des services de polices. Aucun autre fait de violence n'avait été à déplorer au par avant. Père de trois enfants, au chômage depuis peu, le tireur fou portait bien son nom d'après l'agent Parker. Les seules déclarations qu'elle aie pu donner était que les problèmes à répétitions et l'envolée de ses enfants vers l'Europe n'avait fait que le pousser plus loin dans sa folie. Que c'est juste cette folie qui aurait pris le dessus le 14 juillet 2013. Mais attention, elle ne pardonne pas et ne cautionne pas ses actes, l'agent spécial Parker tente juste de lever un minimum le voile sur la raison qui ont poussé un simple père de famille à devenir un meurtrier sanguinaire.